Renforcer les jeunes défenseurs des droits humains à Madagascar : les projets RAM II et LANDJA en action
L’Observatoire National des Droits Humains (ONDH) poursuit son engagement en faveur de la protection des jeunes défenseurs et défenseuses des droits humains à Madagascar, à travers la mise en œuvre des projets RAM II et Landja. Ces initiatives visent à promouvoir un espace civique sécurisé, inclusif et porteur de paix durable.

Le projet RAM II

« Appui à la protection des jeunes défenseurs et défenseuses des droits humains engagés dans l’espace civique pour une paix durable et inclusive » est réalisé avec le soutien de l’HCDH, de l’UNESCO et de l’UNICEF, financé par le PBF et placé sous la tutelle du Ministère de la Jeunesse et des Sports.
Projet LANDJA

« Rapprochement de la justice étatique et du Dina », en collaboration avec les agences onusiennes telles que le PNUD et l’OHCHR, ainsi que de Msis Tatao. Il est également financé par le PBF et placé sous la tutelle du Ministère de la Justice.
Entre juillet et août 2025, l’ONDH a organisé des formations intensives de type bootcamp dans les 13 zones d’intervention des deux projets, notamment à Androy, Anosy, Analamanga, Atsimo-Atsinanana, Atsinanana, Ihorombe, Sava, Diana, Atsimo-Andrefana, Boeny, Menabe et Haute Matsiatra. Ces formations ont permis de former 329 jeunes sur les droits humains et l’auto-protection des jeunes défenseurs et défenseuses. L’objectif principal de ces sessions était de renforcer les connaissances et les compétences des jeunes participants afin de leur permettre de mener leurs activités de manière autonome, responsable et sécurisée.

de groupe lors du bootcamp dans la région Sofia.
Grâce à cet accompagnement, ils acquièrent des outils pratiques et stratégiques pour défendre et sensibiliser efficacement sur les droits humains au sein de leurs communautés, renforçant ainsi leur engagement, comme le souligne Mme Rasoafara Noromalala, Présidente de l’association des personnes vivant avec handicap dans la région Ihorombe :
« Cette formation m’a permis de mieux comprendre les droits humains, de les partager avec d’autres personnes en situation de handicap comme moi et de transmettre régulièrement les rapports sur les préoccupations en matière de droits humains au niveau national.»

